La recherche qualitative est à même de fournir une meilleure compréhension de l’attitude et du comportement des médecins que les méthodes quantitatives, mais les exigences accrues en matière de temps des médecins peuvent en amener certains à refuser de participer. Le choix d’un plan d’étude optimal et de techniques de recrutement appropriées peut aider les médecins à être plus disposés à participer. Le sondage rapide présenté ce mois-ci auprès de 165 médecins généralistes et 100 médecins spécialistes permettra de découvrir comment éviter les obstacles et accroître l’intérêt des médecins pour tirer le meilleur parti de la recherche qualitative.
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Les médecins apprécient la recherche qualitative, la trouvent intéressante et estiment qu’elle leur donne l’occasion d’exprimer pleinement leur pensée et leur opinion. 89 % sont d’accord pour dire qu’elle leur permet d’exprimer plus amplement leur pensée et leur opinion, 88 % sont d’accord pour dire qu’elle leur offre la possibilité de fournir des réponses plus complètes, 81 % la trouvent plus intéressante, 80 % aiment participer à des études qualitatives.
Cependant, la recherche qualitative s’accompagne de certaines exigences pour les médecins, ce qui peut rendre la participation plus difficile. 88 % sont plus enclins à participer si le déplacement n’est pas nécessaire. Par rapport aux médecins généralistes, les spécialistes sont moins susceptibles de participer si un déplacement vers un lieu de visionnement est nécessaire. 78 % ont des difficultés à trouver du temps pour planifier les entretiens. Par rapport aux spécialistes, les généralistes sont plus susceptibles de reconnaître que de trouver le temps de planifier des entretiens représente un obstacle. Seuls 53 % des médecins sont prêts à participer à des entretiens qualitatifs en personne.